Le syndrome du choc toxique, maladie grave et rare

Le syndrome du Choc toxique : info ou intox ?

"Le syndrome du choc toxique (SCT), je ne connais personne qui l'ait eu. Du coup, je ne m'y suis jamais intéressée. Je devrais me renseigner pour ma fille."

Cette remarque, nous l'avons entendue. Qu'on se pose la question, qu'on veuille se renseigner pour quelqu'un ou qu'on craigne le syndrome du Choc Toxique, toutes les raisons sont bonnes pour lire cet article.

Avant toute chose, le SCT existe. C'est une maladie grave et dévastatrice, si elle n,'est pas diagnostiquée à temps. Il est très important d'être suivie et accompagnée par des professionnels de santé dans ce cadre.

Néanmoins, c'est une maladie peu répandue dont nous pouvons nous protéger efficacement, sans psychose. Voici un chiffre pour relativiser.

Le syndrome du choc toxique : info ou intox ?

Qu'est-ce qui provoque le SCT ?

Cette bactérie est de la famille des staphylocoques dorés. En soi, cela ne présente pas de gêne. Néanmoins, dans certaines conditions, cette bactérie peut entraîner une réaction lors des règles.

Cette réaction est causée par l'insertion d'une protection interne (menstruelle ou contraceptive) durant cette période.

Cette protection crée les conditions favorables à la reproduction et à la multiplication de la bactérie, car elle stocke le sang. Plus encore, lorsqu'elle contient de la cellulose, dont la bactérie est friande.

Le risque vient alors du port prolongé de la protection. La bactérie sécrète une toxine qui se diffuse dans l'organisme via le sang.

Elle peut ainsi s'attaquer aux organes tels que le foie, les reins, les poumons...

Quels sont les symptômes ?

Forte fièvre, symptômes grippaux ou de gastro, éruptions cutanées...

Les victimes du SCT témoignent d'un état de fatigue important et durable (mois voire années). Dans les cas majeurs, le SCT peut provoquer une défaillance des organes, un coma, des problémes de peau, voire plus.

Rappel : 1% des femmes sont concernées par le SCT donc une faible proportion de ce 1% par sa forme grave

Quelles précautions prendre ?

  • Se laver les mains avant d'insérer tout corps étranger dans le vagin
  • Ne pas porter la même protection interne plus de 3 à 4h d'affilée
  • Vérifier la composition des protections utilisées et préférer le coton à la cellulose
  • Opter pour des protections externes

Dédramatiser sans danger

Rappelons que le SCT a été mis en lumière suite à l'amputation de Lauren Wasser, mannequin américain, en 2017, d'où sa forte médiatisation.

À ce moment, l'association 60 millions de consommateurs se penchait sur la composition des tampons jetables...

Ce contexte a participé à la notoriété du SCT et à l'amélioration de l'information à son sujet.

Pour le prévenir : respecter les gestes d'hygiène reste le meilleur allié !

Nos sources

Inserm : article du site web "Faudrait pas s'en tamponner : c'est quoi le choc toxique ?"

Figaro Live : itw d'Audrey Goaguen, journaliste et documentariste

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